Camille Bryen

1907 : Camille Briand naît le 17 septembre à Nantes.
1932 : Sous le nom de Bryen, il publie à Paris son second recueil, Expériences, dans lequel il réunit poèmes, dessins et collages.
1934 : Il entreprend de « libérer la poésie » en collaboration avec Raoul Ubac (Actuation poétique, Affichez vos poèmes…).
1935 : Bryen réalise des objets à fonctionnement dont il explique la dimension onirique et psychanalytique dans L’Aventure des Objets. Il publie également plusieurs plaquettes de textes automatiques, dont les Lions à barbe qui sera mis en scène par Frédéric O’Brady.
1945 : A son retour de Lyon, il publie Les Cloîtres du vent. Bryen commence à exposer ses Structures Imaginaires, dessins abstraits réhaussés d’aquarelle.
1947 : Il organise avec Georges Mathieu et Michel Tapié les premières expositions de la non-figuration psychique : L’Imaginaire, HWPSMTB et White and Black.
1948 : La Chair et les Mots est publié chez K éditeur.
1949 : Bryen diversifie ses moyens d’expression et expérimente la gravure à pointe-sèche et la peinture à l’huile. Il publie avec Alain Gheerbrant L’Anthologie de la Poésie Naturelle.
1951 : Camille Bryen participe à la galerie Nina Dausset à la première exposition qui réunit des peintres abstraits européens et américains, Véhémences Confrontées. Jean Arp illustre son recueil Temps troué. Avec Audiberti, Bryen élabore la théorie abhumaniste et publie L’Ouvre-Boîte, colloque abhumaniste chez Gallimard. Son « minuscule » Hépérile, publié trois ans plus tôt chez P.A.B., est « éclaté » par Raymond Hains et Jacques Villeglé.
1953 : La peinture devient le principal mode d’expression de Camille Bryen. Il trouve son identité picturale en structuralisant l’espace de ses toiles par une mosaïque de touches colorées, et expose régulièrement ses oeuvres chez Colette Allendy, Pierre Loeb, Stadler, Raymonde Cazenave, ainsi qu’à la galerie Apollinaire de Milan.
1959 : Première exposition rétrospective au Musée des Beaux-Arts de Nantes.
1973 : Rétrospective au Musée National d’Art Moderne, à Paris. Bryen illustre plusieurs livres d’art, dont Querelle des Etats et Les Lettres écrites du Nouveau Mexique avec Michel Butor.
1977 : Camille Bryen décède à Paris le 9 mai, où il est inhumé au cimetière Montparnasse.